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J'avais pourtant tout prévu. Lever : 5h45, départ : 7h20, arrivée à la station Vélib : 7h23, arrivée à la fac : environ 7h45, début du cours : 8h. Programme chronométré plusieurs fois dans ma tête, prenant en compte la possibilité de ne pas trouver de vélos à ma station, ou d'être empêtrée dans des embouteillages.
Et bien j'avais bien fait de "tout" prévoir. Parce qu'un jeudi comme celui d'hier, à Paris, ce n'était pas Zaisé !! J'étais pourtant toute contente, en arrivant à ma station de vélo (et non de métro donc, ce qui me permettait de changer un peu des éternels et incessants "incidents techniques... ce train ne prend plus de voyageur, merci de vous dém*****"), de zapper les gens qui faisaient la queue à la borne de paiement : étant abonnée, il me suffit de passer la carte sur le lecteur à côté du vélo et Zou ! c'est parti !!! Donc toute fiérote, luttant contre la fatigue (c'est tôt 7h23 pour faire du vélo), le froid et le vent (en réalité il n'y avait pas de vent, mais ça fait bien), je partis gaiment sur mon petit vélib. "Fastoche !!" que je m'étais dit : "ça descend tout le long dans ce sens là !!!". Oui. Ca descend. Mais entre les scooters, les voitures, les camions qui crachent leur mortel Co2... bref, avec tous ces engins à moteur qui klaxonnent (ça réveille), serrent trop à droite pour que l'on puisse passer (c'est ch****) ou vous font carrément de jolies queues de poissons : dur dur !!!!
M'enfin je suis arrivée à l'heure prévue, à 5 minutes près. Ce qui m'a permis d'assister à un bien étrange spectacle, extrêment rare : l'éveil d'une fac endormie. Et bien figurez-vous qu'un jeudi de grêve des transports à 8h, une fac : c'est complètement vide !!!
Au retour, le vélo s'imposa également. Sauf que là, j'ai moins fait ma fière... je commence à avoir l'habitude du trajet dans ce sens là puisque je le fais plusieurs fois par semaine. Mais là, le sort s'est acharné (oui, je fais ma victime, et alors ?). Crânant devant les non-abonnés, j'ai pu prendre rapidement un vélo à la station se trouvant à côté de ma fac. Comme toujours, j'en ai d'abord vérifié les pneus (dégonflés c'est pas évident) et la chaîne (déraillée, c'est pas le top) : tout avait l'air d'aller bien. AVAIT L'AIR. Parce que cette sacrée chaîne m'en a fait voir de toutes les couleurs. Je ne sais comment cela est possible, mais c'est un peu comme si en plus de mon sac et de moi même, je transportais sur mon vélo une demi-douzaine d'éléphants en plus. ("En plus" ne signifie pas "en plus de moi que je considère comme un éléphant", entendons-nous bien !!!). Je suis donc arrivée chez moi littéralemant explosée.
Alors pour se remettre de toutes ces émotions sportives (et préparer celles que je vais avoir la joie et l'honneur de revivre aujourd'hui, puisque c'est bien connu, "une grêve d'un jour" signifie, en France : "une grêve de deux jours") :
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Sont-ils "Américains", "De phoebe", "les meilleurs du monde"... je ne sais pas ! Mais ils sont délicieux...
Pour une dizaine de très gros cookies :
- 100 g de beurre mou
- 180 g de farine
- 1 oeuf
- 140g de sucre roux
- 4 cuillères à soupe de sucre blanc
- 1 cuillère à café de levure chimique
- 1 pincée de sel
- 2 cuillères à café d'extrait de vanille
- ingrédients divers et variés : pépites de chocolat, noisettes, fruits séchés...
(ici ce sont des pépites de choco, pépité par mes soins)
Cookiage ( <-- déjà faite, je sais) :
Préchauffer le four à 140°.
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et le sel.
Dans un autre, blanchir le beurre avec les sucres et l'extrait de vanille. (C'est là que l'on comprend que "blanchir" est un terme purement technique, puisqu'avec du sucre brun et l'extrait de vanille, le beurre devient plutôt beige que blanc ;o)
Ajouter la farine etc. dans le beurre etc.
Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé faire des petits/moyens/gros (rayer la mention inutile) tas de pâte.
Faire cuire 20 minutes à 140°.
Retirer la plaque du four.
Attendre le refroidissement avant de retirer les cookies de la plaque.
" Ca roule bien ?"
Un type qui avait beaucoup d'humour hier matin...